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BIOGRAPHY

Stelio Scamanga is a Lebanese artist, painter, cultural critic, Greek of origin, born in 1934.

 

He started painting at the age of 13.

 

In 1960 he graduated from the American University of Beirut (Architecture department). He continued his training as an architect by doing an internship in Paris with Le Corbusier.

 

In 1960, his first personal exhibition was held at the UNESCO Palace in Beirut.

 

In 1962, he was part of the first artist collective to exhibit at the opening of Galerie One in Beirut. With and among the members of this collective: Yvette Sargologo, Nadia Saikali, Mounir Najm, Assem Stetie, Helen Khal and Mohamad Sakr.

 

Several personal exhibitions followed at Galerie l’Amateur and Galerie One in Beirut. 

And numerous group exhibitions in the 1960s-1970s, in collaboration with Mounir Najem, Said Akl, Helen Khal, Wajih Nahlé, and Mohammed Melehi, famous artists from the Arab world.

 

From 1965, Stelio Scamanga resolutely placed his mark and influence on the contemporary Lebanese artistic panorama

He is now an integral part of the cultural scene and the emerging artistic movement of the Levant. 

 

Between 1963 and 1967, Scamanga won for several years in a row, painting prizes at the Sursock Museum’s “autumn salon”.

 

Several of his paintings will be exhibited at the Sursock Museum in Beirut, some of them are still part of the museum's permanent exhibition.

 

In 1964, Stelio Scamanga wrote the manifest “Towards a new space: abstract perspective”. Scamanga proposes a theory of spatial representation in two dimensions, contrary to the three-dimensional Western definition. 

The text associates the artists Stelio Scamanga, Mounir Najem and Adel Saghir, who will end up representing what the artist and critic Samir Sayegh called “oriental abstraction” in 1971. 

 

His works produced during this period and entitled “Composition” and “Arabesques”, remain today without a doubt, classic works of oriental abstraction. Whose major influence has left its mark until today

 

At the same time, he founded and co-directed the architectural office “Group 5” in Beirut until 1975.

 

In 1976, the war destroying Beirut forced him to look for other roots that he would transcend throughout his life. Stelio Scamanga then left Lebanon for Switzerland then France, exhibiting between New York, Paris, Geneva, Stockholm and Zurich

 

He founded the design office "Art And Design Consultants" in Geneva. His activity as an architect and art consultant led him to direct, between 1980 and 1995, a major campaign aimed at integrating around fifty works by artists. Arabs in public buildings in Saudi Arabia. Among these artists: Dia Azzawi, Nja Mahdaoui.

 

He continued to point and exhibited several times in Germany at the Galerie Kröner in Munich and Düsseldorf. As well as in New York at the Reece Gallery. As well as at numerous international fairs.

 

The last years of his work reveal canvases painted with mixed techniques, where wax intimately mixed with paint creates volumes and reliefs in a red material with multiple reflections.

 

Stelio Scamanga never stopped painting, campaigning for an abstraction without psychological filter or narrative, until his last days.​

BIOGRAPHIE

Stelio Scamanga est un artiste, peintre, critique culturel libanais, grec d’origine, né en 1934.

 

Il a commencé à peindre à l’âge de 13 ans.

 

En 1960 il est diplômé de l’Université Américaine de Beyrouth (département Architecture). Il poursuit sa formation d’architecte en faisant un stage à Paris chez le Corbusier.

 

En 1960, sa première exposition personnelle se tient au Palais de l’Unesco à Beyrouth.

 

En 1962, Il fait parti du premier collectif d’artiste à exposer à l’ouverture de la Galerie One, à Beyrouth. Avec et parmi les membres de ce collectif: Yvette Sargologo, Nadia Saikali, Mounir Najm, Assem Stetie, Helen Khal et Mohamad Sakr.

 

S’ensuivent plusieurs expositions personnelles à la Galerie l’Amateur et à la Galerie One à Beyrouth. 

Et de nombreuses expositions collectives dans les années 1960-1970, en collaboration avec Mounir Najem, Said Akl, Helen Khal, Wajih Nahlé, et Mohammed Melehi, artistes célèbres du monde arabe.

 

A partir de 1965, Stelio Scamanga inscrit résolument son empreinte et son influence dans le panorama artistique contemporain libanais. 

Il fait désormais partie intégrante de la scène culturelle et du mouvement artistique émergent du Levant. 

 

Entre 1963 et 1967, Scamanga remporte plusieurs années de suite, les premiers prix de peinture au "salon d’automne" du Musée Sursock.

 

Plusieurs de ses toiles seront exposés au Musée Sursock de Beyrouth, certaines d’entre elles font encore partie de l’exposition permanente du musée.

 

En 1964, Stelio Scamanga rédige le manifeste "Vers un nouvel espace : la perspective abstraite". Scamanga y propose une théorie de la représentation spatiale en deux dimensions, contrairement à la définition occidentale tridimensionnelle. 

Le texte associe les artistes Scamanga, Mounir Najem et Adel Saghir, qui finiront par représenter ce que l’artiste et critique Samir Sayegh nomme en 1971 «l’abstraction orientale ». 

 

Ses oeuvres réalisées durant cette période et intitulées « Composition » et « Arabesques », restent encore aujourd’hui sans aucun doute, des œuvres classiques de l’abstraction orientale. Dont l'influence majeure a laissé son empreinte jusqu'à aujourd'hui

 

Parallèlement, Il fonde et co-dirige le bureau d’architecture « Group 5 » à Beyrouth, jusqu’en 1975.

 

En 1976, la guerre détruisant Beyrouth, l’oblige à chercher d’autres racines qu’il transcendera toute sa vie. Stelio Scamanga quitte alors le Liban pour la Suisse puis la France, exposant entre New York, Paris, Genève, Stockholm et Zurich. 

Il expose à plusieurs reprises en Allemagne à la Galerie Kröner de Munich et Düsseldorf. Ainsi qu'à New York à la Reece Gallery

Ainsi qu’à de nombreuses foires internationales.

 

Il fonde à Genève, le bureau d’études  "Art And Design Consultants". Son activité d'architecte et de consultant en art l'amène à diriger entre 1980 et 1995 une grande campagne visant à intégrer une cinquantaine d'œuvres d'artistes arabes dans des édifices publics en Arabie Saoudite.

 

Les dernières années de son travail font découvrir des toiles peintes avec des techniques mixtes, où la cire intimement mêlée à la peinture crée volumes et reliefs dans une matière rouge aux reflets multiples.

 

Stelio Scamanga n'a cessé de peindre, militant pour une abstraction sans filtre psychologique ni récit, jusqu'à ses derniers jours.

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