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2015-2016

LES MUSICALES 

Etablir une correspondance, est une innovation possible ; faire correspondre les sept notes musicales avec les trois couleurs principales, leur complémentaires et la couleur blanche qui les contient toutes.

Proposition : Do : rouge. Ré : orange. Mi : jaune. Fa : vert. Sol : bleu. La : violet. SI : blanc

 

Des notes musicales, s’étalent sur les lignes parallèles, s’inscrivent, s’échappent de l’écho que le musicien sent et écoute au plus profond de lui-même ; les arrange, les déplace, les oppose, les complète et la mélodie surgit, harmonieuse, ou encore en opposition, forgeant les partitions, créant les prémisses de la symphonie, qui va prendre corps en ondes et accords, pour procurer le plaisir suprême de l’art parfait de la musique.

Des pigments mélangés s’imaginent des ondes acoustiques, s’interpénètrent en s’étalant sur la toile, se mélangeant en ordre senti par le peintre, pour les harmoniser, les mettre en relief, les opposer à leurs complémentaires, pour trouver l’écho des mélodies musicales et réaliser les peintures pour atteindre les accords des amples symphonies.

Voilà ce qui est en fin de compte la peinture. Point !

 

Les champs de la peinture est l’espace, celui de la musique c’est le temps.

Imaginer la spatialisation de la musique et la musicalisation de l’espace c’est possible. Léonard de Vinci, désigna la peinture et la musique comme « sorelle » : sœurs.

Mais ce maitre de la renaissance ajouta ceci : « la pittura e cosa mentale » : la peinture est chose mentales. Toute la peinture occidentale s’est engouffrée dans cette voie, pour pérenniser les bases de l’espace pictural occidental : le point de départ est le monde visible, même pour imaginer les abstractions.

La musique existe en l’absence du monde : le musicien tire lui-même l’essence de son art. Le sujet n’a rien à voir avec l’harmonie du son.

L’espace pictural de l’orient, qui élimine consciemment la troisième dimension, pour définir un espace autre, imaginé dans l’inconscience, plonge le peintre dans l’univers du songe, pour exprimer la rêverie sur la forme.

Le rationalisme occidental, face au subjectivisme oriental, matérialiste contre spiritualisme se perpétuent toujours.

Seule la peinture pure, loin de l’anecdote facile et la construction mentale, peut atteindre les sommets de l’harmonie musicale et exprimer des symphonies colorées.

Stélio SCAMANGA -2017

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